mardi 2 août 2011

Deuxième jour de traitement: le petit déj continental--

Première nuit pas mal négociée, extinction des feux vers minuits après une comédie américaine pas aussi mauvaise que son titre "La Copine de mon meilleur ami" sur Canal.
Le lit n'est pas super confortable, un peu dur à mon goût et puis il y a cette p'tain de veilleuse au ras du sol qu'il n'est pas possible d'éteindre (j'ai tout essayé).
Mais, j'ai pas mal dormi, sans douleurs et me suis réveillé sur le coup des 8h.
A 8h30, toc, toc: c'est JC qui débarque avec une espèce de manche à balai pour mesurer ma radioactivité:
"30, m'annonce t'il fièrement!
- C'est normal?
- Oui RAS, pas de douleurs?
- Non, tout va bien.
- Alors je repasse cet après-midi"
30? Il aurait tout aussi bien pu m'annoncer 2,9 ou 270 000 vu que je n'ai pas de référence à quoi comparer. On verra la mesure de demain pour mieux évaluer la tendance.

Dans la foulée, l'infirmière m'apporte mon petit déjeuner. Après le plateau des horreurs d'hier soir je suis tout heureux de retomber dans le "simple et de bon goût" même si ce séjour ne sera décidément pas un séjour gastronomique.
L'ingrédient important se trouve en bas à droite du plateau: je ré-attaque le Cynomel!
Pour les non-initiés, ça veut dire qu'après plus d'un mois de défreination  partielle (sans Levothyrox mais avec Cynomel) et quinze jours sans rien j'ai enfin le droit de reprendre des hormones thyroïdienne de substitution et  que l'hypothyroïdie et son cortège d'effets secondaires vont progressivement disparaître. En gros: je vais reprendre du POIL DE LA BETE.
YOUPI!



5 commentaires:

  1. Tu m'as fait peur avec ton histoire de manche à balai de mesure... :-))

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  2. @Bruno: Ah oui je vois, non: pas de prise de température rectale... Juste une toise pour prendre la mesure toujours à la bonne distance j'imagine!

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  3. Quelques questions pratiques : que font-ils de l'eau avec laquelle tu te laves ? comment recyclent-ils tes urines ? et ben oui, faut penser à tout ça , ça va nous polluer nos sols tout ce bordel, tout compte fait, le dernier WE d'Aout, j'ai piscine !!!

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  4. @Laparentaise:
    Des détails du CHU de Tours ici http://www.chu-tours.fr/site_public/chu/pdf/dechets.pdf

    Les déchets radioactifs
    Les déchets radioactifs se répartissent selon deux catégories :

    les déchets liquides et les déchets solides.
    &

    Les déchets liquides
    Dans le cadre des examens effectués dans les services de médecine nucléaire, les patients sont amenés à rejeter des urines chargées avec des sources « non scellées »
    (iode 131 ou 125, technicium 99, par exemple).
    Ces urines, évacuées dans les toilettes des chambres de traitement à l’iode ou dans
    les chambres des patients, sont stockées dans 6 cuves de 3000 litres. Elles sont placées dans ces cuves dites « de décroissance » pendant plusieurs mois. Le taux de radioactivité est régulièrement testé. Lorsque le taux de radioactivité est nul, et donc
    sans danger, les cuves sont vidangées et rejetées dans le réseau des eaux usées de
    l’hôpital et le circuit d’assainissement traditionnel.

    Les déchets solides
    Ils proviennent de sources « scellées » pour les gammas caméras. Ces déchets sont
    gérés par les services qui en produisent (médecine nucléaire). Ils sont stockés pendant plusieurs mois. Lorsque leur radioactivité arrive à un taux nul, ils sont pris en
    charge par un prestataire extérieur qui les incinère. Ils suivent ainsi le même circuit
    que les déchets d’activité de soins à risque infectieux.

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  5. OK, je note ! C'est quen plus on va se cultiver avec ton histoire !!!! Vincent me dit que Claude ALLEGRE en parle dans son récent livre " faut-il avoir peur du nucléaire " on aurait du te le filer pour la semaine !!!! bisous

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