Plus d'internet ce matin, mon code wifi a expiré. Il était valable 3 jours et j'ai demandé à l'infirmière de le renouveler mais ça a pris quelques heures.
La pauvre, elle ne pense décidément pas aux conséquences de son manque de célérité: aux millions de lecteurs accros de ce blog qui meurent d'impatience de pouvoir contempler la photo de mon petit déjeuner de ce matin. Elle met des bâtons dans les roues à la nouvelle étoile montante de la littérature hospitalière. C'est un nouveau genre auquel je compte bien donner ses lettres de noblesse juste à côté de ses cousins: la littérature de gare, la littérature de salle d'attente et la littérature de boucherie-charcuterie-traiteur, cette dernière étant assez confidentielle pour le moment je vous l'accorde.
Bon, allez j'arrête de vous torturer, je vous donne votre shoot du matin = la photo
Sinon, JC vient de passer, en retard lui aussi pour le relevage des compteurs. L'aiguille a décollé mollement et s'est finalement bloquée hésitante entre le 2 et le 3.
Comme me l'a demandé mon pote argentin Dan hier soir au téléphone, j'ai interrogé JC sur les unités de radioactivité.
Dan travaille dans la recherche et voudrait être sûr que je ne mélange pas les millis et les micros, les curies et les becquerels. Pour un chercheur argentin ce serait presque aussi grave que de confondre le Tango avec une vulgaire valse musette!
Donc, Dan, spécialement pour toi:
JC m'a administré une dose de 100 mCI (millicuries) en début de traitement, donc bien une "dose de cheval"/"una dosis de caballo".
Depuis, il mesure mon "débit de dose" en mSv/h (millisievert par heure), 30 puis 20 puis 10 puis 2-3 ce matin.
JC a laissé plané le doute sur les examens de sortie cet après-midi... ou pas...
2-3 millisiervert/h
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